• Attentats à Paris : le point sur ce qu’il s’est passé et ce que l’on sait

    VIDÉOS – Au moins 128 personnes ont été tuées et plus de 250 blessées vendredi soir dans une série d’attaques terroristes sans précédent à Paris et près du Stade de France. Le point complet ce samedi matin.

    Voici le point sur la situation à 10 heures. Nous relatons uniquement ici des informations données de sources officielles ou rapportées par nos journalistes présents sur le terrain.

    • Des fusillades sont survenues sur cinq sites à Paris intra-muros vendredi soir dans les Xe et XIe arrondissements de la capitale. Plusieurs terrasses de bars et de restaurants ont été balayées par des rafales de balles. Ont été visés le bar La Belle équipe rue de Charonne, le bar Le Carillon et le restaurant Le Petit Cambodge à l’intersection des rues Bichat/Alibert, la terrasse de la pizzeria La Casa Nostra rue de la Fontaine au Roi. Une autre fusillade s’est produite boulevard Voltaire. Enfin, des terroristes ont pénétré dans la salle de concert du Bataclan.

    • Des explosions près du Stade de France. Il y a eu trois explosions vers 21h20 près du Stade de France à Saint-Denis, où se déroulait le match de foot France-Allemagne. Chacune de ces explosions a été causée par des individus qui se sont fait exploser, selon plusieurs sources policières. François Hollande, qui assistait au match, a été évacué.

    • Une prise d’otages, puis un assaut donné au Bataclan. Il y avait 1500 personnes présentes à l’intérieur de la salle de spectacle, où se déroulait un concert de rock, lorsque quatre terroristes y ont fait irruption, tirant sur le public puis organisant une prise d’otages durant trois heures. L’assaut des forces de l’ordre a été donné peu avant 0h30 et s’est achevé vers 01 heure. Les quatre assaillants sont morts, dont trois en actionnant leurs ceintures d’explosifs. Un autre terroriste s’est fait exploser non loin, sur le boulevard Voltaire.

    • Au moins 126 morts, plus de 200 blessés. Le bilan est très lourd, et encore incertain. Samedi matin, on dénombre 128 morts. Le procureur de Paris a parlé dans la nuit de 18 morts rue de Charonne, 5 morts rue de la Fontaine au Roi et au moins 12 morts rues Alibert/Bichat. Quatre personnes sont mortes dans le secteur du Stade de France, dont «sans doute trois terroristes, selon des sources policières. Il y a aussi des «dizaines de morts» au Bataclan. On dénombre aussi plus de 250 blessés, dont 99 se trouvent en état d’«urgence absolue».

    Au total, le parquet parle de huit assaillants morts, dont sept en se faisant exploser. On ne sait pas pour l’heure si des assaillants sont actuellement en fuite ou non. Le déroulé précis des faits n’est pas encore connu.

    • L’État d’urgence est décrété en France, des contrôles aux frontières. François Hollande a annoncé dans une intervention télévisée ces mesures, en réaction à des attaques terroristes «sans précédent». Le président de la République a demandé des «renforts militaires». «Nous allons mener le combat, il sera impitoyable», a-t-il dit. Ce samedi matin, toutes les lignes du métro parisien roulent, seules onze stations ne sont pas desservies. Un numéro vert d’information a été mis en place: .

    • Un conseil des ministres exceptionnel s’est tenu peu après minuit. Un Conseil des ministres exceptionnel a été convoqué à minuit. Une cellule de crise a été ouverte à Matignon. François Hollande, le premier ministre Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et la ministre de la Justice Christiane Taubira se sont rendus sur place.

    Enquête ouverte. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste pour faire toute la lumière sur ces attaques, les plus meurtrières en Europe occidentale de ces quarante dernières années après les attentats de Madrid en mars 2004 (191 morts et près de 2000 blessés). L’enquête devra permettre de savoir s’il y a encore «des complices ou co-auteurs dans la nature», a dit le procureur de Paris François Molins.

    • Aucune revendication. Il n’y a à cette heure aucune revendication. Plusieurs survivants de la prise d’otage du Bataclan racontent que l’attaque s’est faite sous les cris de «Allah Akbar». «Je les ai clairement entendus dire aux otages ‘c’est la faute de Hollande, c’est la faute de votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie’. Ils ont aussi parlé de l’Irak», a rapporté à l’AFP un témoins. «Nous savons qui sont criminels, qui sont ces terroristes», a dit François Hollande.

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